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Obésité et chirurgie: Pourquoi la nutrition reste indispensable

On entend encore trop souvent « il suffit de manger moins et de bouger plus ». Pourtant, les recherches sont claires : l’obésité est une maladie complexe, influencée par le cerveau, le métabolisme, les hormones, l’environnement et les habitudes de vie.

C’est pourquoi la médecine propose aujourd’hui différents traitements, qui vont bien au-delà du simple conseil diététique.

Les solutions médicales en cas d’IMC supérieur à 35

Pour les personnes ayant un IMC supérieur à 35, la médecine peut envisager des traitements dits lourds, notamment la chirurgie bariatrique. Plusieurs techniques existent :

  1. Sleeve gastrectomie (SG) : une partie de l’estomac est retirée pour réduire la quantité d’aliments pouvant être consommés.

  2. Bypass gastrique (Roux-en-Y, RYGB) : l’estomac est réduit et relié directement à l’intestin grêle, modifiant aussi l’absorption des nutriments.

  3. Anneau gastrique ajustable : un anneau est placé autour de l’estomac pour limiter les quantités ingérées (moins utilisé aujourd’hui).

  4. Dérivation biliopancréatique (BPD) : une technique plus radicale qui modifie profondément l’absorption des graisses et des nutriments.

Ces interventions peuvent être efficaces et faire perdre une partie importante du poids excédentaire. Mais elles n’agissent pas seules : sans changements d’habitudes, le risque de reprise de poids ou de complications est réel.

Et les techniques endoscopiques ?

Certaines méthodes endoscopiques ont été testées ces dernières années comme alternatives à la chirurgie bariatrique :

  • Le ballon intragastrique : placé dans l’estomac pour donner une sensation de satiété. → Aujourd’hui, il est largement abandonné, car il provoque souvent des effets secondaires (nausées, vomissements, douleurs) et le poids est repris après son retrait.


  • L’endoscopic sleeve gastroplasty (ESG) : réduction de la taille de l’estomac par endoscopie. Encore en phase d’évaluation, elle semble mieux tolérée mais reste moins efficace qu’une chirurgie bariatrique.


  • La résection de la muqueuse fundique (GFMR) : une technique très récente qui vise à réduire la production de ghréline (hormone de la faim). Encore expérimentale.

Ces méthodes montrent bien que la recherche avance, mais elles ne remplacent pas la nécessité d’un suivi nutritionnel personnalisé pour prévenir les carences, réapprendre à manger et maintenir les résultats dans la durée.

Le rôle indispensable de l’accompagnement nutritionnel

Après une chirurgie, l’estomac et le système digestif ne fonctionnent plus de la même manière. Les patients doivent :

  • réapprendre à s’alimenter,

  • éviter les carences (protéines, vitamines, minéraux),

  • retrouver un rapport apaisé à la nourriture.

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C’est pourquoi il est absolument essentiel d’être suivi·e par un nutrithérapeute ou nutritionniste après une opération.

Mon accompagnement se concentre sur :

✨ La prévention des carences nutritionnelles

✨ L’adaptation de l’alimentation au nouvel état digestif

✨La gestion des émotions et des compulsions alimentaires, souvent encore présentes après l’opération

✨ La consolidation des résultats à long terme.


Prévenir, accompagner, maintenir

Que ce soit en prévention avant que l’IMC ne dépasse le seuil critique, en préparation d’une intervention ou en suivi après une chirurgie, la nutrithérapie est une clé incontournable.

Mon objectif est toujours le même : aider chaque personne à retrouver un équilibre durable, une meilleure santé et une relation plus sereine avec son alimentation.

Vous envisagez une prise en charge de votre poids ? Que ce soit pour éviter une intervention chirurgicale ou pour optimiser ses résultats, je vous accompagne avec une approche personnalisée et bienveillante.


 
 
 

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